Benjamin Billet est ostéopathe exclusif, diplomé du Centre d'Ostéopathie ATMAN centre agréé par le Ministère de la Santé et pratique l'ostéopathie musculo-squelettique, viscérale et crânienne.

 
 

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Que signifie D.O. ?

Le terme D.O. signifie diplômé en ostéopathie.
Il est réservé aux ostéopathes ayant effectué 6 années de formation  dans une école agréée par l'État satisfaisant aux normes de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) ainsi que la soutenance d'un mémoire de fin d'études devant un jury de confrères.
Les ostéopathes D.O. ont acquis au cours de leurs études des connaissances en sciences fondamentales, biomécanique, une expérience hospitalière et clinique et une formation palpatoire spécifique.

L’ostéopathie, une thérapie manuelle

L’ostéopathie est basée sur la recherche et la correction de dysfonctions perturbant l’équilibre corporel. Elle fait partie des thérapies manuelles, comme la chiropraxie ou la kinésithérapie.

L’ostéopathe utilise ses mains pour identifier par la palpation les parties du corps en dys­fonction­nement. Il possède un large éventail de techniques pour rétablir l’équilibre corporel. Malgré son nom (ostéo vient de os en grec), le travail de l’ostéopathe ne se concentre pas uniquement sur les os du patient: il agit également au niveau viscéral, crânien, musculaire et ligamentaire.

Est-ce que ça va faire crac ?

Le craquement articulaire, parfois impressionnant, est en fait dû à la présence de bulles d’air dans le liquide articulaire. Ce ne sont ni les os ni le cartilage qui produisent ce son.

Contrairement aux idées reçues, les ostéopathes n’ont pas systématiquement recours à des manipulations provoquant ce fameux crac.

Le cas échéant, rassurez-vous, le geste est indolore et sans danger s’il est effectué par un praticien confirmé.

Les méthodes sont très variées suivant les ostéopathes, le ressenti ayant une place importante dans la prise en charge du patient :

  • Certains thérapeutes sont adeptes des techniques manipulatives énergiques dites structurelles aboutissant souvent à un crac provoqué par le phénomène de cavitation.
  • À l’inverse, d’autres praticiens trouvent ces techniques trop brusques et recourent à des manipulations plus douces.

La meilleure technique ? Aucune des deux : il faut savoir s’adapter. Certains patients ont besoin de techniques énergiques, car le blocage est articulaire. D’autres patients souffrent de tensions musculaires, ligamentaires ou viscérales. Ces tensions vont créer une surpression qui verrouille l’articulation et forme des bulles d’air dans le liquide synovial (liquide lubrifiant les articulations). Ce sont ces bulles qui sont responsables du bruit de crac. Dans ce cas, le craquement provoqué par le patient lui-même ou une personne extérieure va diminuer la pression articulaire et soulager temporairement la douleur.

Toutefois, si la cause des tensions n’est pas éliminée, le blocage réapparaîtra peu après. En résumé, une technique douce sur un blocage articulaire s’avérera inefficace ; une technique directe sur un blocage musculaire ou ligamentaire donc « élastique » est quant à elle vouée à l’échec, même si un crac se produit…

L’ostéopathie et son approche globale du corps

La grande qualité de l’ostéopathie est son approche dite holistique, c’est-à-dire globale, du corps humain. En effet, l’ostéopathe considère que toutes les structures du corps interagissent entre elles, via les muscles, les ligaments, et les fascias (structures rigides enveloppant les muscles et la majeure partie du corps).

Par exemple :

  • Des problèmes digestifs peuvent ainsi être occasionnés par une vertèbre dont la mobilité est réduite, l'innervation de l'organe passant par la colonne et en sortant à chaque niveau en est perturbée.
  • Un patient consulte son ostéopathe pour une douleur au bassin lorsqu’il marche. Il n’a pas fait de chute au niveau du bassin. L’ostéopathe va alors chercher au niveau de la jambe (genou, cheville) des traumatismes qui auraient pu générer un décalage du bassin et entraîner les douleurs. Il peut par exemple s’agir d’une vieille entorse à la cheville : ce blocage de cheville entraîne l'utilisation répétée de la jambe dans une position qui n'est pas fonctionnelle et aboutissant à une irritation dans une articulation situé au dessus (genou, hanche, bassin, dos...).

Un des grands principes de l'ostéopathie est que la structure gouverne la fonction, et que la fonction agit sur la structure.

Aussi par exemple :

  • La respiration (fonction = oxygénation) et les côtes (structure) : si la cage thoracique n’a pas assez de souplesse, la respiration deviendra de plus en plus difficile au fil du temps. Un fumeur, lui, sollicitera et encrassera ses poumons, ce qui pourra avec le temps rigidifier le thorax.

La célèbre citation « La loi de l'artère est suprême », exprimant l'idée qu'un blocage aboutit à une restriction d'une zone, et donc une stagnation de cette zone. Redonner de la mobilité à cette zone permettant une meilleure arrivée sanguine, donc un meilleur apport de nutriments et d'oxygène, ainsi qu'une meilleur évacuation des déchets.

La notion d’équilibre du corps ou homéostasie

L’ostéopathie se base sur le principe de l’homéostasie, c’est-à-dire la régulation du corps afin de garder un constant équilibre avec le milieu exterieur. Une perte de mobilité au niveau articulaire, musculaire ou viscéral bouleverse cet équilibre et peut être à l’origine d’une altération de l’état de santé. Le corps recherche en permanence sa valeur d’équilibre : une entorse à la cheville mal soignée peut ainsi provoquer une douleur au genou, à la hanche ou au dos car le corps aura compensé la faiblesse de l’articulation par une modification de la répartition des appuis. De quelque nature qu'elles soient, les techniques ostéopathiques visent à normaliser une zone (articulation, muscle, tendon...), afin qu'à terme l'équilibre du patient se fasse sans gêne, sans efforts et donc sans douleurs.

Indications, contre-indications

Les contre-indications sont médicales : l'ostéopathe ne peut pas guérir les cancers, ne répare pas les fractures, et ne règle pas les soucis que la vie amène à votre porte.

En revanche, dans de nombreuses situations, si elle ne guérit pas, elle permet de soulager.

L'indication la plus pertinente est la chronicité.

  • Faire une otite enfant, après un coup de froid à la neige, est de l'ordre du normal.
  • Voir un enfant ayant une otite chronique revenant chaque hiver commençant en novembre et terminant en février peut amener à se demander quelle zone de son organisme est ralentie et ne fonctionne pas normalement chez cet enfant.

L’ostéopathie en prévention

L’ostéopathie devrait être préventive, une « révision » du corps pour éviter qu’il ne s’abîme.

Comme pour les voitures, on peut avoir tendance à négliger ces révisions à cause des contraintes qu’elles imposent (absence apparent de bénéfice immédiat, coût et contraintes de temps). Mais le moindre jeu dans le mécanisme global, bien qu'apparemment bénin, génère à la longue d'importantes dégradations.

Déroulement des séances

Une séance d'ostéopathie dure habituellement entre 45 minutes et 1 heure.

L'anamnèse

L'anamnèse est une série des questions visant à déterminer de façon la plus précise le contexte dans lequel évolue le patient. C'est prendre connaissance de ses habitudes, de son métier ainsi que des différents « accidents » ou problèmes médicaux passés.

C'est aussi l'occasion d'investiguer précisément le motif de consultation, d'essayer de comprendre les différentes modalités de la douleur et de savoir quels événements ont pu aboutir au problème décrit. Le questionnement est un début pour savoir si la personne peut être prise en charge en ostéopathie ou si elle nécessite l'intervention d'autres praticiens de santé. La première séance est plus longue du fait d'une prise de contact.

Tests ostéopathiques, examen du patient

À la suite de l'anamnèse, certains questionnements ammèneront à produire des tests orthopédiques ou autres afin de définir si le problème sort du champ d'action de l'ostéopathie. Une fois que la voie est libre à l'ostéopathie, le praticien va tester les différentes zones du corps, avec plus de détails sur celles évoquées à l'anamnèse afin de déterminer où se situe la cause du problème, ainsi que les modalités des blocages.

Correction

Une fois le diagnostic ostéopathique défini, il faudra corriger les zones prioritaires en dysfonction afin de permettre au corps de retrouver son équilibre. Les techniques manipulatives sont choisies en fonction du type de blocage ainsi qu'en fonction de la personne. En effet, les techniques utilisées pour une personne âgée en état d'ostéoporose avancée ne seront pas les mêmes que sur un adulte jeune, sportif, et de bonne constitution.

Les réactions

Lors d'une séance d'ostéopathie, on cherche à retrouver un équilibre. Les manipulations lors de la séance vont modifier les repères du patient. Pendant les quelques jours suivant la séance, le corps va travailler pour trouver un nouvel équilibre, ce qui peut expliquer certaines courbatures, douleurs ou tensions résiduelles. Ces tensions résiduelles de la séance rentrent en général dans l'ordre dans les trois jours suivant la consultation.

Prise en charge par la Sécurité Sociale

Une séance d’ostéopathie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale et ceci y compris lorsqu'elle est effectuée par un kinésithérapeute ou un médecin.

Certaines mutuelles remboursent, en totalité ou en partie, une ou plusieurs séances dans l’année. Le plus sûr est de vous renseigner en appelant directement votre mutuelle. Il existe une liste des mutuelles qui remboursent.

Afin de procéder au remboursement des séances d'ostéopathie, votre mutuelle vous demandera une facture. Cette facture vous sera remise par votre praticien sur simple demande en fin de consultation.